20111007

tomba



tomba nouant
avec son semblable un temps
imparti à malléer en 4 arachnéennes directions
de fils dorés dans air gyrant à creusifier :
cercle rayonnant d’un transitoire façonnant inflexions ;
croix cerclée d’une systole-diastole de dialogue ;
cercle concentrique retourné vers invisible ;
roue à moyeu tourbillonnant dans une délinéation de néant-base ;
portrait de la pure figure d’un vide flottant
peint sur bois amovible derrière un voile
(algueux plancton teint la mer en vert
soufflant un oxygène qui décomposant solaire bleuit le ciel)
fuir sa finitude dans le jeu des fibres
dont la flèche de courbure s’accentue à craqueler les visages temporels
jointant armaturant encollant
agglomérant le cœur dur du duramen membrané
d’aubier sensible
la boule oreillettée devient tête puis visage autre
se souvenant de son épannelage à l’herminette
visage poré de l’arbre membré, image de l’autre
reconnecté dans le courant montant de l’
ultérieur air


illustrations Guido Hübner